
En chair et en mots, musique et images…

On est là…
Merci au Livre sur les quais, pour le bel accueil à Morges… Sur La Lune.
C’était beau, et grand d’humanité en partage.
Merci à Sinaly Zon dont j’entends en corps et en cœur les notes de Kora magique, et à Olivia Ruiz pour le moment de grâce infinie sur scène.
Merci au public de La Coquette, et à la merveilleuse équipe de ce lieu Improbable au bord du lac Léman, pour l’écoute fabuleuse et le silence et les sourires et les rires et la tendresse. Je repars nourri, ému et heureux.
Merci aux ami(e)s venu(e)s des quatre coins de la Suisse, et même de l’autre côté de la frontière pour nos retrouvailles en poésie.
Enfin merci à Isabelle pour la photo et à Philipinne pour la vidéo.
Un nouveau jour se rêve.
Et la vie reste, soleil devant.
One Love !!!!
La poésie
Comme une prière
À l’aube
Un salut
Au soleil
De l’âme
Un vœu
De feu sur une feuille
Au vent
Un SOS
Une bouteille
À l’amour
Un geste
Du cœur qui bat
Chamade, rêve et révolte
Un chemin
De croix
Et de foi
Une voie
Qui ouvre en soi
La voix
Inaliénable
Ingouvernable
De l’enfant
Qui court sur la mer
Et parle aux étoiles
Les soirs de pleine lune
…
MAOB
One Love !!!
Merci encore et toujours à l’ami frère Ken Wongyoukhong, pour son regard sur notre art.
De vivre. Et le salam à my man Christophe « Easy Lee », le frangin fringant à mes côtés sur la photo, prise au Festival de Musique Sacrée de Fès… Sur La Lune.
#écrirejustejusteécrire
#LifeisAPoetrip
#TourDuMondePoétique
#OASSLLExperience
Babi
By day
By night
Avant pendant après
Le MASA
La vie qui bat
Des ailes
Encore elle
Toujours elle
La vie
Confinée
Au cœur
Du cœur
La Villa Poème
Résidence d’art
De vivre
Pour tenir
Faire advenir
Le jour
D’après
Les sessions studieuses
En studio
Dans le quartier d’Aya
L’amitié
Et la fraternité rieuse
Les matins clairs
Et les aubes écarlates
Nos soirées Allocodrome
Et nos nuits mauves alcoolisées
De poésie sans fard ni masque
Le chant du coq
Les mots de Rodney
Mon featuring avec la pluie
Les oiseaux dans ma voix
Tant de souvenirs fabriqués
À la lueur de la lampe-tempête
En moi
Le vertige du monde
Et l’émoi du voyage sans fin
Qui commence
Et recommence toujours
On est là …
Sur les ondes de Radio Nova, en belle compagnie des poètes Rahim le parolier du Karthala, Maxime Kouame dit Kon’G et Yao Placide Konan.
Merci à Bintou Simporé qui a passé dans son émission Néo Géo, notre titre « Poètes confinés » composé et enregistré à Abidjan par le talentueux Gael Ezra.
À Abidjan
Comme à Douala
J’écris
À l’ombre des manguiers
De mon enfance
Tropicale
J’ai mangé mes silences
Et me suis ouvert
Les veines
Le chemin
De mon âme
Vers l’amour
Que je couve
Qui me court
Toujours
Et encore
Dans le corps
J’ai le cœur
Qui coule
D’encre
De sang
De larmes
De peines
Et de joies
Écrire c’est prendre la mer
…
MAOB
One Love !!!
#TourDuMondePoétique
#LifeisAPoetrip
#écrirejustejusteécrire
#FromBabiWithLove
Silence
On tourne
En rond
Sur nous-mêmes
En conscience pleine
Et dérision profonde
De notre condition humaine
Évanescence
Nous ne sommes que solitude
Silence
On touche
La ligne d’horizon
De nos cyclones intérieurs
La paix n’est rien sans la peur
De la perdre
Nous sommes
Des aubes nostalgiques
De nous-m’aime
Silence
On tisse
Nos voix
On métisse
Nos langues
On musique vibrante
On bat la mesure vivante
On danse au tempo lancinant du temps
Qui
Nous
Tue
Et
Ressuscite
En
Nous
Des rêves enfouis qui s’étaient fait la malle à force de ne pas être, mal traités par nos quotidiens parfois sans rime ni raison.
Silence
On tousse
Des mots
Et des espoirs arborescents
Pour dire
Encore
Notre soif
Intarissable
De poésie
Inaltérable
Notre faim
Insatiable
Du monde
…
MAOB
One Love !!!
Poème tressé de silences, en réponse à Paul Wamo, frère volcan. Oléti !!!
#TourDuMondePoétique
#LifeisAPoetrip
#écrirejustejusteécrire
#FromGrandBassamWithLove
Confiné
À Abidjan
Réfugié
Dans un livre
J’écris
Sans masque
Je tresse
Bouquet
De mots
De lumière
Intense
La poésie peut
Être
Une main
Tendue
Lavée
De tout soupçon
Alors
Je respire
Adossé à la beauté
Intranquille
Et serein
À la fois
Je ne compte pas
Les jours
Je ne décompte pas
Les morts
Je conte
L’amour
Et compte
(Sur) Les vivants
Les vibrants
Pour nous ramener
À l’essentiel
Essence du ciel
En nous
Il faut continuer
À croire
Au soleil
Devant
Dont la caresse
Nous attend
Là-bas
Au levant
De la conscience
Des condamnés que nous sommes
À vivre
Ou mourir
Ensemble
Qui veut la paix
Prépare la paix
Adresse
À chacune, à chacun
À toutes et tous
Aux gouvernements
Et aux peuples
Du Nord et du Sud
De l’Ouest et de l’Est
D’éden qui n’existe
Nulle part
Nulle part
En dehors de nous
« Découragement n’est pas ivoirien » m’a confié Placide, un jeune frère écrivant de profil.
Nous avons ri et métissé le fil et l’affaire. Découragement n’est pas humain, car c’est bien d’humanité qu’il s’agit, devant faire face à elle-même, front commun contre la catastrophe annoncée, si nous voulons escalader le désastre et nous donner des chances de serrer bonheur et insouciance à nouveau.
Demain.
MAOB
One Love !!!
#TourDuMondePoétique
#LifeisAPoetrip
#écrirejustejusteécrire
#FromGrandBassamWithLove