Entre El Jadida et Safi

On est là …

En tournée poétique et repérage pour mon film.
Entre El Jadida et Safi, le charme des après-midi sans fin, et la tendresse en battement d’ailes.
La poésie des instants hors du temps, fragments de joie arrachée aux jours qui filent, défilent en cortège d’images sublimes subliminales.

De quoi s’agit-il?
De vivre ou réapprendre à vivre, et rester vivant.
Comment?
En résistant aux « assassins d’aube », et cela commence peut-être, par refuser de leur ressembler.

De tout coeur.

De quoi s’agit-il?
D’être, et non d’avoir.
Être soi-même, être de relation. Élégant, même par mauvais temps.
Être, au rendez-vous avec soi-même et avec les autres.
Les autres?
Celles et ceux qui osent leurs causes primordiales et comme nous, tentent de battre des ailes en nourrissant leur lumière de lumière, comme nous tremblent, de terre, de mer, d’amour et de feu.

De quoi s’agit-il?
De poursuivre le voyage, continuer à aller voir ailleurs si on y est, la liberté est sur le chemin. Des poèmes.

One Love !!!

« Ceci n’est pas un poème… » – J’irai slamer chez vous – Episode 1

« Ceci n’est pas un poème… » bulle poétique au coeur de la cité Portugaise d’El Jadida au Maroc, Noé habille mes mots de blues, d’orage et d’espérance.
Texte extrait de « Résidents de la République », éditions La Cheminante.
Mazagan, septembre 2017.
« J’irai slamer chez vous » 🙂 , épisode 1

Dans la douceur de vivre d’El Jadida…

On est là …

Dans la douceur de vivre d’El Jadida…Sur La Lune.
Entre ateliers d’écriture et partie de pêche à la ligne, on jame, on slame, on clame notre humanité de plein vent et on mange la vie avec les doigts du coeur.
Focus sur nos rêves fragiles, instant thé de tendresse, les images défilent, je me souviens du futur, Mazagan et sa cité portugaise m’émeuvent et les mots pleuvent, se tisse alors en moi une joie métisse de cuivre et d’or, entre ombre et lumière.
Il nous faut garder le cap de la Bonne Espérance et laisser chanter nos plumes et nos âmes améthystes, dans toutes les langues et toutes les cultures du monde, notre monde qui tient dans nos mains et nos mots d’enfants. Enfants d’un siècle à la dérive, qui résistent comme ils peuvent et comme ils doivent, avec les armes miraculeuses de Césaire et d’Ibrahim Ferrer, poésie et musique à l’assaut des frontières.