Rendez-vous poétiques
On est là…
Dans le nécessaire et urgent documentaire de la réalisatrice Ãnanda Safo, Nos âmes déracinées, diffusé sur les ondes de France télévisions ce soir.
Le film, auquel je prête quelques mots et ma voix, sera ensuite en replay sur le site de la chaîne.
Bienvenue à Allones, dans la Sarthe, la Cité des enfants. Enfants du monde, enfants de l’exil.
Na som jita à la réalisatrice pour son regard et son humanité, à Caroline Bentz pour sa musique bleue habilleuse de mots, et aux enfants que vous découvrirez ici, qui disent quelque chose de nos faillites et de nos failles collectives, de notre incapacité à protéger comme on le devrait pourtant, l’enfance. Toutes les enfances du monde.
Ces jeunes que vous découvrirez si vous prenez le temps, nous disent aussi quelque chose en nous, qui ne trépasse pas toujours, le rêve, l’espérance, l’innocence.
Envers et contre tout.
En vers libres.
Pour nous.
Pour toutes.
Pour tous.
One Love !!!
Nobles de coeur à la Villa Gilet
On est là… 🙂
Profondément ému et fier d’avoir ouvert à Lyon, la tournée « Nobles de cœur » avec mon fils Ange (si beau sur scène, en dehors et en-dedans) et mon ami frère Calvin Yug, en présence d’un public merveilleux composé entre autres, des élèves et des seniors du projet Fictions auquel j’ai le bonheur d’être associé comme auteur invité par la Villa Gillet depuis un an.
Bouleversé d’entendre parler de Yaguine et de Fodé et de les chanter les rapper les slamer.
Pour que l’on se souvienne ensemble.
Na som jita à chacune, à chacun, à toutes et à tous, en présence physique ou par la pensée du coeur, pour la communion hier, les refrains en duala, di mala du mala di mala ndé
, les sourires la joie et les larmes versées.

À l’endroit de nous-mêmes, juste humaines, juste humains.
Justes.
Pour toujours en nos cœurs vibrants, Yaguine et Fodé sont des enfants du monde.
Pour toujours en nos cœurs vibrants, Yaguine et Fodé rappent. Et leur RAP n’est pas petit. Leur RAP est grand comme le monde.
Next step pour la tournée autour de « Nobles de cœur » (éditions Calmann-Lévy) : Montpellier, les îles Canaries, le Maroc, Muret, Carpentras, Marseille et Paris, d’ici la fin du mois de juin.
Merci au Littérature Live Festival pour l’invitation, et à l’équipe des Subsistances pour l’accueil.
One Love !!!




Première date de la tournée « Nobles de cœur »
On est là…
C’est la première date de la tournée « Nobles de cœur » (éditions Calmann-Lévy), et Ange, Calvin Yug et moi vous espérons en nombre, ami(e)s de Lyon et de la métropole Lyonnaise.
Le voyage sera poétique et musical.
Et l’émotion grande, assurément.
Na som jita au Littérature Live Festival et à la Villa Gillet, pour l’invitation.
One Love !!!
Limoges était doux
« Chacun voit le monde avec le cœur qu’il a… «
Na som jita à Hassane Kouyaté, aîné bienveillant et directeur des Francophonies en Limousin, pour ses mots offerts en partage.
Transmission.
Na som jita aussi, à Corinne, Christiane, et à toute l’équipe pour l’accueil en résidence d’écriture théâtrale à la Maison des autrices et des auteurs.
Limoges était doux.
One Love !!!
Las luces de Ujda
On est là … 

Joie de partager avec vous ma première traduction en espagnol, mon roman « Les lumières d’Oujda » (éditions Calmann-Lévy) devient « Las luces de Ujdà » (éditions Baile del Sol), et je serai à Las Palmas, au Salon du Livre des îles Canaries à la fin du mois de mai pour parler du livre, sensibiliser au sort des Fugees, rappeler encore et toujours que nous sommes les mêmes, rencontrer lectrices et lecteurs, et chanter enchanté.
Hasta la poesia siempre !
Na som jita à Pedro Suarez Martin, traducteur émérite, qui m’a contacté il y a un an et demi environ pour me dire à quel point mon livre était nécessaire selon lui, pour déciller les regards dans une région du monde, une de plus, où la situation des réfugiés et la crise migratoire sont sujets à controverse et mépris parfois. Nous nous sommes immédiatement trouvés, au même endroit d’humanité de femmes, d’enfants et d’hommes, de sourires, de larmes et de rêves qu’on ne voit pas, qu’on entend pas, qu’on ne ressent pas quand on utilise le mot « migrant » que je récuse.
Le temps est passé, et après plusieurs échanges qui nous ont grandi l’un et l’autre, grâce à mon éditeur et au sien, el novela est là :
Tras haber intentado la aventura en Roma, el héroe es repatriado a Camerún, su país natal. En busca de sentido, llevado por el amor de Sita, su abuela, se compromete con una asociación que pugna por evitar las salidas «hacia los cementerios de arena y de agua». En Marruecos, se encuentra con el padre Antonio, que acoge refugiados, e Imana, cuya mano no soltará jamás.
Al ritmo de esta epopeya coral y luminosa, los itinerarios se enredan, los destinos se entremezclan, entre el África, madre fundamental y la Europa tierra de exilios.
La voz y el fraseo únicos de Marc Alexandre Oho Bambe borran las fronteras entre novela, poesía y relato iniciático.
L’odyssée continue.
One Love !!!
Je reprends la route des poèmes
On est là… 

Après ma résidence d’écriture théâtrale à Limoges aux Francophonies, je reprends la route des poèmes et je partagerai mes mots ici et là, et là-bas aussi
dans les jours qui viennent.

À l’horizon : Lyon, Grenoble, Montpellier, La Charité-Sur-Loire, Las Palmas, Valence-sur-Baïse, Jdida, Rabat, Kenitra, Muret, Oujda, Meknès, Fès, Essaouira, Bédoin, Malaucène, Marseille, Paris …
Joie particulière aussi que cette tournée, que je ferai en partie avec mon rappeur préféré, mon fils Ange.
À Lyon et au Maroc, nous slamerons et chanterons ensemble, Nobles de cœur.
Na som jita à la vie, qui croit en mes rêves fragiles.
À très vite.
On the moon again.
One Love !!!
Sur les ondes de France Inter
On est là… 

Sur les ondes de France Inter ce Samedi à 14h, dans la Librairie Francophone animée par Emmanuel Khérad.
Avec mon frangin Fred Ebami nous parlerons et déclamerons des extraits de notre roman graphique « Nobles de cœur » (éditions Calmann-Lévy), en librairies depuis le 27 avril.
La promotion du livre commence, les rencontres autour de nos mots et images aussi, merci aux journalistes, aux libraires et aux festivals qui ont déjà manifesté leur intérêt pour ce texte de mémoire et d’espoir qui chante, slame, rappe, dessine les rêves d’une jeunesse en sursis et pourtant tellement présente à elle-même et à l’à venir à inventer et reinventer toujours.
Ensemble.
One Love !!!

À la Cantine ce Vendredi
On est là… 

À la Cantine ce Vendredi…
J’aurai la joie d’être interviewé par les jeunes de l’association Eole, qui accompagne des mineurs réfugiés en France.
Nous parlerons de « Nobles de cœur » roman graphique commis avec l’ami frère de toujours Fred Ebami, paru chez Calmann-Lévy.
J’offrirai ensuite un concert littéraire pour les jeunes et le public, en compagnie du frangin Calvin Yug.
Ami(e)s de Châlons-en-Champagne, you are plus que welcome !!!
Et ce matin rencontre avec des élèves de 3ème autour de mon roman « Les lumières d’Oujda » et du film nécessaire « Quand l’humanité frappe à nos portes » réalisé à Calais dans « la jungle » par mon frère Yannick Oho Bambe.
Fabriquer, habiter nos utopies, c’est bien de cela qu’il s’agit.
One Love !!!


Fête des fleurs
Fête
Des fleurs
En noir et blanc
Et en couleurs
La vie poème
Miracle à partager
…
L’émotion d’hier accompagnera mes pas et mes mots jusqu’à mon dernier soir sur cette terre. Je souris à l’enfant, l’enfant que j’ai été, qui rêvait de devenir écrivain.
Je souris aussi au presqu’adulte que je suis devenu, qui rêve toujours du rêve de l’enfant.
Je suis investi par l’Académie des Jeux Floraux de la mission la plus noble qui soit à mon sens, propager la poésie, la rendre « inévitable et contagieuse » comme dit le poète, l’inscrire dans le quotidien des gens, femmes et hommes, filles et fils de l’instant que nous sommes toutes et tous en somme, assis sur du vent.
Ma mission au sein de cette institution jeune de 700 ans sera également, et j’en suis très heureux, de l’ouvrir à toutes les formes contemporaines de poésie, chantée, rappée, slamée, intensément libre. Et de transmettre encore, transmettre toujours, ce que j’ai appris, ce que j’apprends sans cesse, à l’école de la poésie, donc de la vie : la puissance de la tendresse et la force du (rêve) Collectif.
Ma mission enfin, sera de préparer avec nos mainteneurs, notre secrétaire perpétuel et mes confrères Maîtres ès Jeux, les festivités du septième centenaire de la « Maison » qui aura lieu à Toulouse le 3 mai 2023. Nous organiserons, entre autres, un Grand Prix International de Poésie Déclamée.
La Ville Rose sera terre d’accueil pour le Tout-Monde, dans la voix de poètesses et de poètes d’ici, de là-bas, et d’ailleurs, plus loin encore.
À Sandrine Constant madame la présidente, Albert Morisseau Leroy et Fred Ebami, je dis na som jita pour le partage du miracle qui nous lie depuis quelques lunes déjà, le poème.
La poésie donc la vie, encore elle.
La vie.
Na som jita aux ami(e)s présent(e)s par l’esprit, le cœur, et physiquement hier au Capitole, la Salle des Illustres a vibré de Nous.
Toutes et tous.
Ensemble.
Et j’ai décidé de porter une cravate plus souvent, si Fred et Albert me suivent dans ce projet de vie … 

One Love !!!

3 mai, fête des fleurs, vertige du jour
On est là … 

3 mai, fête des fleurs, vertige du jour.
Aujourd’hui à 16h j’entrerai au Capitole à Toulouse, pour recevoir dans la Salle des Illustres ma lettre de maîtrise, et pour mes faits d’art, je rejoindrai l’Académie des Jeux Floraux, jeune institution de 700 ans.
Les Jeux floraux ont été institués en 1323, à Toulouse, par sept troubadours pour maintenir le lyrisme courtois.
La « Compagnie du Gai Savoir », ainsi créée, fut dotée du statut d’Académie en 1694 par Louis XIV. Héritière d’une tradition d’excellence depuis près de sept siècles, elle entend promouvoir la poésie sous toutes ses formes et, d’une manière générale, la littérature. Chaque 3 mai, elle remet depuis 1324, des « Fleurs » aux lauréats des différents concours qu’elle organise.
Considérée comme la plus ancienne société savante d’Europe, l’Académie des Jeux floraux fut reconnue d’utilité publique en 1923. Elle est aujourd’hui hébergée dans l’hôtel d’Assézat, à Toulouse.
Pensée émue pour ma mère veilleuse, enseignante de lettres et de philosophie à Douala, âme heureuse de poésie, et pour mon super père, qui m’a appris à rêver la vie et à vivre les rêves.
Pensée émue pour ma famille, ma soeur Gina, mon frère Yannick, et cette promesse à laquelle nous tenons, faire passer le nom de notre père et son prénom à la postérité, en ajoutant un peu à l’héritage merveilleux reçu.
Pensée émue pour mes enfants, Léa, Maëlle et Ange, mes plus beaux poèmes.
Pensée émue pour mon Collectif pour la vie, On A Slamé Sur La Lune, Fred, Albert, nous ne faisons pas que rêver, nous sommes aussi ce que nous rêvons.
Pensée émue, pour les belles personnes, âmes amies, ici, là-bas, et plus loin encore, allié(e)s substantiel(le)s avec lesquel(le)s je trace chemin de foi en la poésie.
Na som jita à Jean-Pierre Siméon, poète admiré, instigateur du Printemps, qui a soufflé mon nom en « haut lieu de poésie » 

Na som jita à René de Laportalière et à tous les membres de l’Académie pour le si chaleureux accueil et cette reconnaissance de mon travail d’artisan de la beauté …et de la justice qui écoute à sa porte.
Grande émotion que celle de réaliser mon entrée dans une Maison qui a accueilli Hugo, Lamartine, Chateaubriand, Vigny, Ronsard, Voltaire, et tant d’autres, auteurs romantiques, lyriques, résistants, poètes donc professeurs d’espérance.
La poésie
Comme une prière
Aux fleurs du matin
De s’ouvrir à nos lendemains
Et d’offrir à la vie
Les couleurs de la tendresse
Qui jamais ne fane
…
MAOB
One Love !!!
