Ici mes yeux prennent feu

Ici mes yeux
Prennent feu
Chaque soir
J’écris
 
Ici mon âme
Se repose
En paix je suis
Loin du vacarme du monde
 
Ici mon cœur
Tambour nomade
Bat chamade
Heureuse charade
 
Ici je souffle
Avec le vent
Qui lui-même me souffle
Des fables émouvantes
 
Ici je roule
À vélo dans les arbres
La forêt m’enchante
Et me prend dans ses bras
 
Ici j’aimerais
Un jour peut-être
T’emmener respirer
Terre bleue et ciel rouge
 
Ici la lumière brille
Pour chacune, pour chacun
Pour toutes et pour tous
On vit on vibre, ensemble
 
 
MAOB
 
One Love !!!
 

Regarder le ciel prendre feu

Regarder
Le ciel prendre feu
S’embraser en-dedans
Sourire et se dire
Que nous sommes
Des précaires privilégiés
Forts et fragiles
Derrière nos masques
Grands cœurs malades
De la vie elle-même
 
La beauté est
 
Définitivement
 
« Le chemin qui nous manque »
 
 
MAOB
 
One Love !!!
 

Cueillir des mots dans le vent doux

Au pied
Du mont Ventoux
Cueillir des mots
Dans le vent doux 🙂
Du jour
 
Jardin de lumière
Maison de Nomades
Négritude debout
Dans les voix liées
De Césaire, Damas et Senghor
 
« Sang du sang de ton sang
Satisfait du sens ancien du dit »
 
Sonne et sonne tambour
Résonne de ton plein silence
Aujourd’hui comme hier ce qu’il nous faut
 
« C’est laisser se dérouler la palabre,
C’est délivrer le message,
C’est chanter le poème à danser… »
 
Sonne et sonne tambour
Aujourd’hui comme hier ce qu’il nous faut
 
C’est renaître
À nous-mêmes en feu
Déployer nos ailes enfin
Oser être de celles et de ceux
Qui rouvrent les yeux
Pour ne pas trahir la vie à venir
L’avenir derrière la brume
 
Sonne et sonne tambour
Résonne de ton plein silence
Aujourd’hui comme hier ce qu’il nous faut
 
C’est la tendresse qui répare
Et prépare à de nouveaux départs
 
Là-bas là-bas
Si loin si loin
Si près de soi
 
Au pied
Du mont Ventoux
Cueillir des mots
Dans le vent doux
Du jour
 
MAOB
 
One Love !!!
 

Respirer Inspirer

Respirer

Inspirer

Respirer

Inspirer

Respirer

« Plus fort que le poumon du bourreau »

Respirer

L’horizon

Soupçon d’éternité

Heureuse oraison

Parfum de liberté

Être ou ne pas être

Là n’est plus la question

Respirer

Poésie

Inspirer

Poésie

Respirer

« Plus fort que le poumon du bourreau »

Respirer

Longer

La rive du rêve

Traverser

La vie

L’éclair au cœur

La peau sur les mots

Le poème dans l’âme

MAOB

One Love !!!

#écrirejustejusteécrire

Au bord du Lac des Rêves

Paysage en feu et ciel écarlate
 
Ballet de mésanges élégantes
 
Au bord du Lac des Rêves
 
Je me suis assis et j’ai souri
 
Au temps qui passe
Au temps qui lasse
Au temps qui casse
Au temps qui chasse
 
Le temps
D’avant
Le temps
Présent
Le temps
D’après
 
Le temps
Du départ
Temps qui roule
Et répare
 
Le temps
Qui me reste
Le temps
Qui me leste
 
Le temps
Révolu
De certaines
De mes quêtes
 
Le temps
Résolu
D’épurer ma vie
Et mon geste
 
Le temps qui n’attend
 
Personne au tournant
 
Tu le sais
 
Autant en emporte le vent
 
Qui se lève et nous souffle
 
Au visage de vivre
 
À hauteur âmeheureuse
 
Paysage en feu et ciel écarlate
 
Ballet de mésanges élégantes
 
Aux portes de la petite Camargue
 
Je me suis relevé et j’ai pleuré
 
Comme à vingt ans, devant
 
Tant de beauté, d’incandescence
 
Tant de lumière, en étincelle dedans
 
La poésie je le répète, est pour l’âme divan
 
 
Devine qui va-et-vient vibrant
 
Vit et revient, libre devient
 
Redevient vivant, avec le temps devin
 
« Va, tout s’en va… « 
 
Sauf ce drôle d’oiseau bleu dans ma voix
 
Qui chante encore et toujours
 
Tous les possibles en nous.
 
 
MAOB
 
One Love !!!
 
Na som jita à l’ami frère Pierre Journoud, pour le temps ensemble.
 

Face à l’océan Et à l’horizon

Face à l’océan
Et à l’horizon
Refaire
Vœu de poésie
Les pieds dans l’eau
 
Loin
Du bruit
Des bottes
Et du vacarme
Du monde
 
Marcher
Vers le soleil devant
Vers la lumière dedans
Vers le poème du jour
Étincelle pour l’âme, divan
 
Écrire
Une si longue lettre
D’amour à l’Amour
Définitivement choisir
La tendresse en acte du cœur et du corps
 
Gravir
Son silence
Escalader
Ses désastres
Chercher
Toujours
Trouver
Par foi
Le miracle
De vivre
À sa bonne heure
Sourire
En se répétant
Trois fois
Ce vers d’Ilarie Voronca
 
« Rien n’obscurcira la beauté de ce monde »
 
Fermer les yeux
Regarder
Au fond de soi
Se pardonner
Rouvrir son regard
Voir
La plage déserte
L’oiseau sur un nuage
La vague « mille fois immortelle, la vague »
Et l’à venir, en étendue de mauve céleste
Entendre
Le chant de Mère Nature
Se sentir
À l’abri dans ses bras
Ressentir
Une plénitude infinie
Sourire encore
En se répétant
Trois fois aussi
Le mantra d’une vie
 
Tout peut
Tout peut être
Tout peut être annulé
Sauf nous !
 
 
MAOB
 
Belle et heureuse année à chacune, à chacun, à toutes et à tous ici, là-bas, et ailleurs et partout, où l’on partage l’ivresse des matins bleus, la musique, les mots, la musique des mots, l’art, la culture, les voyages aux confins de l’être et aux quatre coins de la terre, les fous rires et la joie inaliénables, et tout ce qui permet de tenir.
 
Ensemble.
 
One Love !!!
 

Partir Sur ses propres traces

Partir
Sur ses propres traces
Marcher
Dans ses pas à pas
Respirer
De chaque paysage
Garder intense
L’étreinte du passage
Se souvenir
Des choses jolies
Et de l’inoubliable leçon de vie
On est toujours
Au pied d’une montagne
À gravir ou à contempler
Pour la beauté
Respirer encore
Se faire confiance
Accepter son ombre
Elle nous rappelle
À notre lumière
Accueillir
Le silence
Coeurverser
Avec soi-m’aime
Embrasser
Son vertige
S’embraser
Au feu doux
Du songe
Inspirer
Respirer toujours
Rire aux éclats
Avec l’ami frère de plus de trente ans
Remercier les astres qui nous guident
Depuis Bonapriso sous le manguier
MAOB
One Love !!!

Tracer une voix, une ligne d’horizon

Marcher dans une ville qu’on a bien connu, se rappeler chaque rue arpentée l’éclair au front, poème au cœur.
Marcher dans la ville, comme on marche dans la vie, sans savoir où l’on va.
Sentir le froid et la douleur, la douleur du manque de celles et de ceux trop tôt parti(e)s, ressentir la chaleur et la douceur, la douceur des moments de liesse claire vécus.
Embrasser ses souvenirs, sourire.
Se dire qu’il est temps, de tourner mille pages, et d’aller voir ailleurs l’existence.
La terre est vaste.
Penser aux livres, ceux qui nous ont écrit, ceux qui ont lu en nous, ceux sur la pile à (re)lire et ceux à écrire encore.
Se redemander pourquoi.
Entendre toujours, la même réponse.
Faire trace. Tracer une voix, une ligne d’horizon.
Parmi d’autres.
Faire acte.
De présence.
Au monde.
MAOB
One Love !!!

Les sables d’O

Les sables d’O
Par un jour clair et beau
Le froid qui fouette les os
Le feu en-dedans, les mots
Minute silence
Sous les pavés
La plage
Des espoirs tremblants
Minute silence
Vive le vent, le vent d’hiver
Vive l’avant, l’avant d’hier
Vive la vie, la vie, poème devant
MAOB
 
One Love !!!
 
 

Dans le rétro Le soleil Des jours d’avant

Dans le rétro
Le soleil
Des jours d’avant
L’après
Soleil devant
Soleil dedans
Soleil
Soleil
Soleil
Pour traverser la vie
Et repousser la nuit
Soleil qui luit
Dans certains sourires
Aux éclats d’arc-en-ciel
Na som jita aux poètes de Rosmerta
Aux ami(e)s d’ici et de là-bas
Allié(e)s substantiel(le)s
Pour le partage du feu qui nous brûle
De vivre à hauteur d’âme
 
Plus jeune je collectionnais les couchers de soleil, et toujours m’etreint la même émotion indicible à la vue d’un astre, ou d’un être, qui flamboie, offrant à celles et ceux qui voient, ressentent et croient, croient véritablement en la beauté, liesse claire, pure et profonde.
Dans le rétro
Ma life qui défile
Au soleil du mboa
Au soleil du Ventoux
Dans le vent doux
Des poèmes qui guident mes pas
À pas depuis Douala
Soleil
Soleil
Soleil
Pour traverser la vie
Repousser la nuit
Soleil qui luit
Dans certains sourires
Aux éclats d’arc-en-ciel
Et au cœur du cœur
Qui bat toujours
Et battra jusqu’à la fin
Tambour
MAOB
One Love !!!