Na som jita à Régis Penalva et à son équipe, pour l’invitation et l’accueil, au public pour les retours de lecture de « Nobles de cœur » (éditions Calmann-Lévy).
Fred Ebami et moi avons commis cet ouvrage aussi, pour nous souvenir.
De l’avenir.
Na som jita à Sami Tchak, à Mohamed Mbougar Sarr et à Julien Delmaire pour le moment de livre- ensemble, et la joie offerte de porter les mots de Julien dans ma voix, Julien dont il faut lire le mirifique « Delta Blues », comme il faut lire de Sami « Le continent du tout ou du presque rien », roman qui pense dans une langue puissante et profonde.
C’est la première date de la tournée « Nobles de cœur » (éditions Calmann-Lévy), et Ange, Calvin Yug et moi vous espérons en nombre, ami(e)s de Lyon et de la métropole Lyonnaise.
Le voyage sera poétique et musical.
Et l’émotion grande, assurément.
Na som jita au Littérature Live Festival et à la Villa Gillet, pour l’invitation.
Après ma résidence d’écriture théâtrale à Limoges aux Francophonies, je reprends la route des poèmes et je partagerai mes mots ici et là, et là-bas aussi dans les jours qui viennent.
À l’horizon : Lyon, Grenoble, Montpellier, La Charité-Sur-Loire, Las Palmas, Valence-sur-Baïse, Jdida, Rabat, Kenitra, Muret, Oujda, Meknès, Fès, Essaouira, Bédoin, Malaucène, Marseille, Paris …
Joie particulière aussi que cette tournée, que je ferai en partie avec mon rappeur préféré, mon fils Ange.
À Lyon et au Maroc, nous slamerons et chanterons ensemble, Nobles de cœur.
Na som jita à la vie, qui croit en mes rêves fragiles.
J’aurai la joie d’être interviewé par les jeunes de l’association Eole, qui accompagne des mineurs réfugiés en France.
Nous parlerons de « Nobles de cœur » roman graphique commis avec l’ami frère de toujours Fred Ebami, paru chez Calmann-Lévy.
J’offrirai ensuite un concert littéraire pour les jeunes et le public, en compagnie du frangin Calvin Yug.
Ami(e)s de Châlons-en-Champagne, you are plus que welcome !!!
Et ce matin rencontre avec des élèves de 3ème autour de mon roman « Les lumières d’Oujda » et du film nécessaire « Quand l’humanité frappe à nos portes » réalisé à Calais dans « la jungle » par mon frère Yannick Oho Bambe.
Fabriquer, habiter nos utopies, c’est bien de cela qu’il s’agit.
Aujourd’hui à 16h j’entrerai au Capitole à Toulouse, pour recevoir dans la Salle des Illustres ma lettre de maîtrise, et pour mes faits d’art, je rejoindrai l’Académie des Jeux Floraux, jeune institution de 700 ans.
Les Jeux floraux ont été institués en 1323, à Toulouse, par sept troubadours pour maintenir le lyrisme courtois.
La « Compagnie du Gai Savoir », ainsi créée, fut dotée du statut d’Académie en 1694 par Louis XIV. Héritière d’une tradition d’excellence depuis près de sept siècles, elle entend promouvoir la poésie sous toutes ses formes et, d’une manière générale, la littérature. Chaque 3 mai, elle remet depuis 1324, des « Fleurs » aux lauréats des différents concours qu’elle organise.
Considérée comme la plus ancienne société savante d’Europe, l’Académie des Jeux floraux fut reconnue d’utilité publique en 1923. Elle est aujourd’hui hébergée dans l’hôtel d’Assézat, à Toulouse.
Pensée émue pour ma mère veilleuse, enseignante de lettres et de philosophie à Douala, âme heureuse de poésie, et pour mon super père, qui m’a appris à rêver la vie et à vivre les rêves.
Pensée émue pour ma famille, ma soeur Gina, mon frère Yannick, et cette promesse à laquelle nous tenons, faire passer le nom de notre père et son prénom à la postérité, en ajoutant un peu à l’héritage merveilleux reçu.
Pensée émue pour mes enfants, Léa, Maëlle et Ange, mes plus beaux poèmes.
Pensée émue pour mon Collectif pour la vie, On A Slamé Sur La Lune, Fred, Albert, nous ne faisons pas que rêver, nous sommes aussi ce que nous rêvons.
Pensée émue, pour les belles personnes, âmes amies, ici, là-bas, et plus loin encore, allié(e)s substantiel(le)s avec lesquel(le)s je trace chemin de foi en la poésie.
Na som jita à Jean-Pierre Siméon, poète admiré, instigateur du Printemps, qui a soufflé mon nom en « haut lieu de poésie »
Na som jita à René de Laportalière et à tous les membres de l’Académie pour le si chaleureux accueil et cette reconnaissance de mon travail d’artisan de la beauté …et de la justice qui écoute à sa porte.
Grande émotion que celle de réaliser mon entrée dans une Maison qui a accueilli Hugo, Lamartine, Chateaubriand, Vigny, Ronsard, Voltaire, et tant d’autres, auteurs romantiques, lyriques, résistants, poètes donc professeurs d’espérance.
Jour J Liverpool joue ce soir, et Fred Ebami et moi chanterons « You’ll never walk alone » comme Yaguine et Fodé, jeunes rappeurs fous de foot et des Reds de Sadio Mané, Yaguine et Fodé, personnages principaux de notre premier roman graphique « Nobles de cœur » qui paraît chez Calmann-Lévy.
Le livre est disponible chez tous les libraires à partir de ce Mercredi, 27 AVRIL. Jour J donc…
Flashback…
2 août 1999, aéroport de Bruxelles.
Vol 520 Sabena Airlines en provenance de Conakry. Yaguine Koïta et Fodé Tounkara sont découverts dans le train d’atterrissage arrière droit de l’avion, morts de froid. On retrouve dans les affaires des deux adolescents leurs certificats de naissance, leurs cartes de scolarité, des photos et une lettre, qui fera le tour du monde. Ils y racontent leurs difficultés, mais surtout leurs rêves et leurs espoirs.
Le temps assassin file, mais certaines histoires restent gravées. Pour toujours.
Depuis vingt-trois ans, Yaguine et Fodé, enfants du monde, nous hantent et interrogent nos consciences.
Depuis vingt-trois ans, nous tentons de comprendre leur pari fou, leur défi lancé à la mort, pour une vie meilleure.
Nous n’avons toujours pas trouvé d’explication, nous n’en trouverons certainement jamais, mais nous avons décidé de ressusciter Yaguine et Fodé, de les reinventer en mots et en images, pour raconter ces étincelles d’âmes trop jeunes pour mourir.
Yaguine et Fodé c’est eux, c’est nous, c’est vous, c’est toutes celles et tous ceux qui traversent l’existence avec au moins un rêve, chevillé au cœur.
….
Jour J Liverpool joue ce soir et Fred et moi chanterons « You’ll never walk alone », cette promesse que nous tenons depuis plus de trente ans maintenant, après notre rencontre sur… un terrain de foot de rue à Bonapriso, Douala, Cameroun.
Et comme à chaque ouvrage, pensées pour mes parents là-haut, ma mère qui me trouvait sage comme une image (sur la photo, seulement sur la photo mon père que je vois sourire, et Sita que j’entends chanter.
Pensées pour la maman de Fred, tata Aimée, qui nous porte toujours autant, alors que nous sommes de vieux papas aujourd’hui
Na som jita aux éditions Calmann-Lévy, à mon ami Philippe Robinet pour sa confiance, à Lisa Liautaud merveilleuse éditrice, Christelle Pestana qui accompagne la sortie de ce livre qui compte tant pour nous.
Na som jita à Albert Morisseau Leroy pour l’odyssée, , sous la pluie la neige le soleil, on marche ensemble
Na som jita à Sandrine Constant, madame notre présidente, best agent for rêveurs.
Na som jita à Ken Wongyoukhong pour son regard posé sur nous adultes, enfin si on veut on peut dire adultes, oui
Na som jita à la vie qui croit en nos rêves, et nous permet de transmette à nos enfants et aux enfants de nos familles, Jaheem, Amani, Malia, Ikaya, Léa, Eliora, Maëlle, Morgan, Kayziah et Ange, leur droit et devoir de rêver.
Et en parlant de rêve, ce soir c’est jour J je joue aussi au Théâtre je chante Requiem for…
Merci à Hassane Kouyaté et à Corinne Loisel, pour l’accueil à la Maison des autrices et des auteurs des Francophonies où je travaille à l’écriture de ma première pièce de théâtre, un monologue… à deux voix.
Ami(e)s de Limoges et des environs, you are plus que welcome , la cœurversations est ouverte.
Rendez-vous en Nord, ce samedi 19 mars à 20h à la Bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore, pour célébrer le Printemps des poètes avec le Collectif On A Slamé Sur La Lune.
En compagnie de la frangine Fatima et du frangin Dagenius Abdou Kamal-Dine, des Comores au Camer, en passant par la France, il n’y a qu’un pas, une parole de plein vent.
Merci à la Mediathèque du Reflet et à l’association Lecture Tête, pour l’invitation et l’accueil.
Merci au public pour la belle écoute, aux slameuses et slameurs de la scène d’hier soir, sur le fil du poème.