On est lĂ … đ
Au parc de CapĂšle Ă Capdenac, le festival « Les Nuits et les Jours de Querbes » nous rappelle Ă quel point nous ne pouvons pas vivre sans culture en partage, sans moments de livre-ensemble, sans concerts de cĆurs qui battent au mĂȘme tempo, sans pas de danse, voire de transe collective.
Le jazz, la musique populaire italienne, et le fado, oh le fado, ont embrasé nos ùmes hier.
Albert Morisseau Leroy et moi sommes remontĂ©s en selle, sur le dos du poĂšme, cheval de feu qui nous brĂ»le depuis longtime, depuis toujours mĂȘme, Ă mon sens.
Et ce matin la lecture de Camus, invitĂ© d’honneur de la manifestation, lecture habitĂ©e, sous la pluie il faut le prĂ©ciser, public, organisateurs, bĂ©nĂ©voles et artistes, diseuses et diseurs, lectrices et lecteurs abritĂ©(e)s sous les arbres, vient nous (re)dire ce que peut la littĂ©rature, nous (r)amener Ă l’essentiel, nous relever quand nous plions, et nous Ă©lever toujours plus haut, vers nous-m’aime.
Cette lecture vient nous (re)dire aussi à quel point sont justes ces mots de Franketienne, sphinx des lettres haïtiennes, démiurge déifié défiant le temps et les vents :
« … une seule phrase dans un seul livre peut bien sauver toute l’humanitĂ©. »
Merci Ă toutes celles et tous ceux, qui portent haut le drapeau des femmes et des hommes, humaines, humains, justes, et qui dans le respect de chacune, de chacun, de toutes et de tous, tiennent fĂȘte et tĂȘte, invitent Ă prendre les arts, les armes miraculeuses.
Pour résister.
Ensemble.
MAOB
One Love !!!
#TourDeFrancePoétique
#LifeisAPoetrip
#OASSLLExperience
#OnTheMoonAgain