Une Casa grande ouverte aux passagers des vents,
voyageurs à la recherche du temps et du sens, perdus.
Merci encore à Ibrahima Gaye pour sa conscience politique/poétique, son activisme et son militantisme.
Consul honoraire du Sénégal à Belo Horizonte, Ibrahima Gaye a entrepris il y a 10 ans, de faire connaître l’Afrique et sa diversité culturelle, artistique, littéraire au Brésil. Avec son association, il va dans les écoles pour enseigner les cultures africaines, dire toute la poésie et la philosophie de notre continent. Ibrahima organise aussi des festivals et des ateliers et sessions de création entre artistes (Afro)brésiliens et Africains en escale au Brésil.
Décoloniser les esprits, déconstruire les a priori sur l’Afrique et les Africains, inviter au partage de ce que nous avons de beauté en nous, bâtir des ponts culturels solides, échanger dans le respect des différences.
Là est le projet commun, le frisson et l’éveil par l’art, le free son né des rencontres inprobables qui provoquent toujours le réveil de l’âme.
Il y a tellement de correspondances entre les mondes, l’histoire est passée par là, laissant souvent un goût de sang et d’amer, mais l’amour tue l’amertume.
Demain sera, et un jour, ou une nuit, nos rêves enfin épouseront la réalité…
Grande émotion hier soir aussi, pour notre avant-dernière date de tournée dans ce pays-continent fascinant. Merci aux frères Toninho Almeida, Roberto Oliveira et Douglas Marcolino pour le poétrip musical depuis 1 mois, merci à Fredo qui nous suit et filme l’aventure, merci à tous les musiciens d’Ici qui nous ont rejoint sur scène depuis le premier concert à Bahia. On s’est cherché, on s’est trouvé. C’est grand et beau.
On remet le couvert ce soir, pour la dernière fois avant la prochaine. En France, au Cameroun et au Sénégal.
Il faut croire en ses rêves, non? 🙂
J’allais oublier, j’ai mangé un mafé poulet … au Brésil.
Obrigado beaucoup Casa Africa 🙂
One Love !!!